FRANCFORT, 26 octobre (Reuters) - BASF réfléchit à ses options stratégiques, y compris à une vente, pour ses activités dans la chimie du bâtiment car il considère que cette division n’a pas la taille suffisante pour résister seule à la concurrence sur le long terme.
“Les options comprennent une fusion avec un partenaire solide ou une cession”, a annoncé le groupe allemand vendredi après la publication de ses résultats trimestriels.
Cette division, qui fabrique des produits utilisés dans les matériaux de construction, a réalisé en 2017 un chiffre d’affaires de 2,412 milliards d’euros. Elle emploie environ 7.000 personnes.
BASF souhaite parvenir à un accord avec un partenaire dans le courant de l’année prochaine, a déclaré le président du directoire, Martin Brudermüller, lors d’une conférence téléphonique avec des journalistes.
“Cette unité a un degré très faible d’intégration dans le reste du réseau BASF et elle ne répond pas pleinement à nos attentes en termes de rentabilité”, a dit le directeur financier, Hans-Ulrich Engel. (Ludwig Burger Bertrand Boucey pour le service français)