DÜSSELDORF, 8 janvier (Reuters) - Les salariés de l’industrie allemande ont entamé de nouveaux débrayages lundi, notamment dans les secteurs de la métallurgie, de l’automobile et de l’électronique, à l’appel du syndicat IG Metall qui réclame des hausses de salaires et une réduction du temps de travail hebdomadaire.
La plus importante centrale syndicale du pays réclame une hausse de 6% des salaires cette année pour 3,9 millions de salariés de l’industrie.
Le patronat a rejeté cette demande, la jugeant excessive, et se dit prêt, pour l’heure, à consentir à une augmentation de 2%, assortie d’une prime exceptionnelle de 200 euros au premier trimestre.
Les ouvriers du service de nuit chez Kirchhoff, fournisseur de pièces pour automobiles, dans le Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie, ont débrayé lundi, tout comme les salariés du fabricant de matériel agricole Claas, indique IG Metall.
A Berlin, 400 ouvriers du fabricant d’ascenseurs OTIS devaient débrayer lundi matin, et d’autres entreprises devaient suivre le mouvement dans la journée, a ajouté le syndicat.
Des négociations ont été fixées au 11 janvier pour les salariés dans le Bade-Wurtemberg, Land où sont basées de grandes entreprises comme Volkswagen, Daimler ou Bosch.
En Bavière, les négociations doivent reprendre le 15 janvier. Quant au Land de Rhénanie-du-Nord-Wesphalie, où des sociétés comme Thyssenkrupp ont leur siège, il doit suivre le 18 janvier. (Matthias Inverardi; Eric Faye pour le service français)